Une campagne de prévention contre la vente de cigarettes à la sauvette
Lutter contre les vendeurs de cigarettes à la sauvette et rappeler aux acheteurs les risques qu'ils prennent en les consommant, voici l'objet de la nouvelle campagne de prévention lancée ce vendredi 18 octobre par la Commune d'Anderlecht à l'initiative de l'Echevin de la Prévention Alain Kestemont en collaboration avec Abattoir et avec le soutien du Collège des Bourgmestre et Echevins d'Anderlecht. Les asbl FARES et VRGT - qui se consacrent à la prévention et à la gestion du tabagisme - seront présentes au marché ce vendredi et dimanche avec un kiosque d'information pour soutenir cette campagne. Lire plus...
"Soyez futés, ne vous faites pas enfumer!"
Cette campagne est le premier volet d'une série d'actions de sensibilisation menée sur le site des abattoirs qui toucheront, outre la problématique des cigarettes à la sauvette la question de la prévention contre les pickpockets, la vente d'alcool en rue et les jeux de hasard. "Cette campagne a vu le jour en collaboration avec les responsables des abattoirs qui se plaignaient de différents problématiques aux alentours du marché, créant un sentiment d'insécurité parmi les passants et habitants", explique l'Echevin de la Prévention.
A l'issue de plusieurs réunions constructives entre tous les acteurs (Abattoir, Prévention, Police..), des actions de prévention: créations de capsules vidéos qui seront diffusées sur des écrans géants sur le site des abattoirs, installation d'un stand de prévention et d'animations sur le terrain, et distribution de flyers de prévention.
La problématique des cigarettes vendues à la sauvette a été identifiée comme prioritaire par les différents partenaires. En effet, celles-ci posent problème à de nombreux niveaux. Vendues à faible prix, ce sont en règle général de "fausses" cigarettes issues de la contrebande. Celles-ci ne bénéficient donc d'aucun contrôle en matière de respect des normes, leur contenu réel est inconnu et elles sont donc encore plus nocives que les cigarettes "normales". Le consommateur s'expose à une interpellation policière, une confiscation des produits et une amende (en cas de destruction du produit acheté) .