Visite du chantier de la nouvelle halle alimentaire

Les congés du bâtiment sont maintenant derrière nous et l’entrepreneur Jacques Delens a repris ses activités. Les bétonneuses vont et viennent pour terminer le chantier de la nouvelle halle alimentaire. Il y règne une grande effervescence. Avec mes collègues du team administratif d’Abattoir, nous sommes allés y jeter un coup d’oeil. Voici notre compte-rendu...

Les contours du bâtiment sont bien visibles maintenant qu’une grande partie des murs et voûtes a été construite,. Aussi nous pensions qu’il était temps de faire visiter le chantier à nos collègues de la comptabilité et du secrétariat d’Abattoir. Maria, Christiane, Nathalie et Yves et l’administrateur Michel Geeroms nous accompagnent. Notre halle alimentaire accueillera bientôt 45 nouveaux magasins qui, outre de la viande, proposeront également de la volaille, des charcuteries fumées, des légumes, des fruits, des olives, des pains et beaucoup d’autres produits alimentaires aux particuliers.

LA HALLE ALIMENTAIRE

Griet Ceupens (à l’extrême droite de la photo), du bureau d’architecture ORG, nous attend au container de chantier. Elle veut nous mener sur-le-champ aux quais de chargement et de déchargement à l’arrière du bâtiment. D’abord mettre un casque de sécurité et se chausser de manière adéquate. Les règles doivent être tout bonnement respectées.

Un mur en béton immense, la façade arrière donc, s’érige devant nous et cache toute activité de l’autre côté. Du matériel de chantier s’entasse là où des camions chargeront et déchargeront ultérieurement. Nous pouvons voir diverses ouvertures par lesquelles les marchandises seront chargées sur les camions. Un ascenseur est prévu à l’entrée de service. Cet ascenseur permettra, d’ici quelques temps, d’accéder au toit où viendront les installations techniques. Une ferme dédiée à l’agriculture urbaine, d’une superficie de 4.000 m², et un restaurant occuperont une grande partie de la toiture.

Nous pénétrons dans le bâtiment par l’un des docks et nous trouvons directement dans les couloirs logistiques (avec un peu d’imagination, on peut déjà s’imaginer la taille car les murs intérieurs ne sont pas encore construits). Notre guide Griet nous montre avec axactitude là où les boucheries et le couloir seront séparés. Ce qui frappe, c’est la largeur des couloirs où tous les commerçants auront toute la place nécessaire pour exercer sans difficulté leurs activités. Les couloirs sont scindés. Ainsi, il y a des docks qui ne serviront qu’à la livraison de viande. Les autres quais de chargement seront à nouveau utilisés pour les fruits et légumes ou pour d’autres livraisons afin de prévenir tout risque de contamination croisée. Pour des raisons de sécurité alimentaire, la viande doit être transportée via des couloirs séparés. Ceux-ci sont réfrigérés. Des techniciens installent un grand nombre de conduites et de conduits d’aération au-dessus de nos têtes. Les coups de marteau répétés sur des poutres en béton ne facilitent en rien la vie de notre guide ! Chacun essaie malgé tout de suivre attentivement ses explications.

Un peu plus tard, nous traversons une future boucherie et accédons dans la partie ‘espace public’. Les visiteurs le fouleront dans quelques mois. Cela paraît étrange de voir encore l’ensemble au stade des balbutiements, et surtout, si vide. Cela changera très rapidement lorsque les murs intérieurs seront construits.

Nous remarquons immédiatement la grande luminosité qu’offre l’espace public. L’architecte nous raconte qu’il a été opté pour un toit laissant filtrer la lumière naturelle. Momentanément, cette ouverture dans le toit est utilisée afin de positionner deux grandes grues au milieu du chantier. A l’intérieur du bâtiment, des figures s’esquissent dans les murs préfabriqués qui me font penser à l’architecture mauresque. Je ne sais pas si les autres partagent cette impression.

Cela bouge continuellement au-dessus de nos têtes. Des techniciens installent des canaux d’aération, des tuyaux, des conduites,... Nous nous dirigeons vers la chaussée de Mons, où le bâtiment jouxte les habitations. C’est à cet endroit que seront installés les frigos pour les concessionnaires. Un mur extérieur en panneaux sandwichs est déjà placé. Pour la finition des panneaux sandwichs extérieurs, on a choisi une couleur douce et agréable (pas de noir comme il avait été prévu initialement). Cette couleur sera bien plus harmonieuse pour les voisins. Une sortie de secours est prévue qui donne sur la chaussée de Mons (le passage donnant accès à la rue n’existe pas encore).

Griet nous emmène vers la partie avant de la halle où seront aménagés les magasins de fruits et légumes, mais également une boulangerie par exemple. Elle se prolonge jusqu’à l’avant du bâtiment où seront aménagées l’entrée principale et la cafétaria (côté rue Ropsy Chaudron). Le bâtiment  comporte plusieurs entrées et sorties mais cette entrée constitue l’accès principal. Le béton de la dalle a été coulé fraîchement mais il est déjà suffisamment dur pour pouvoir y marcher. Des ouvriers y posent un tas d’éléments en béton préfabriqués. Dès que les murs seront prêts, on pourra terminer cette partie de la toiture. Encore beaucoup de travail en perspective mais les travaux avancent bien. Là où sera affecté l’ascenseur et l’escalier nous saute tout de suite aux yeux. Les toilettes publiques et le restaurant sur le toit se situeront au niveau +1. Nous nous trouvons juste à côté du Freshmarket. Un passage magnifique est prévu à l’arrière du Freshmarket vers la nouvelle halle qui fait momentanément office de passage vers le marché durant le week-end.

La vue sur le chantier est impressionnante. Ceux qui ont étudié de près les dessins en 3D et les plans de cette nouvelle construction peuvent très bien se représenter l’apparence qu’elle aura dans un peu moins d’un an !

La Ferme Urbaine
Comme si nous n’étions pas encore suffisamment impressionné, Griet nous a emmené sur le toit du complexe. Via un escalier provisoire, nous avons accédé facilement à l’endroit où un gigantesque espace vert sera aménagé prochainement pour y cultiver des fruits et légumes et peut-être y élever des poissons.

Chacun regarde autour de lui, pendant que des ouvriers peinent à monter le béton armé sur le toit de manière professionnelle. Des gouttes de béton nous éclaboussent. Nous nous amusons de nos vêtements tachés. Le site vu d’en haut est totalement différente ! La superficie que couvrira la ferme urbaine et le restaurant sur le toit est évidente. Petit à petit, le toit prend forme et sera recouvert d’ici quelques mois.

Une halle alimentaire de ce genre est unique dans notre pays (elle s’inspire de Barcelone). Avant le début de l’hiver, l’essentiel du gros oeuvre sera achevé, de telle sorte qu’on sera à couvert pendant cette période. Les finitions intérieures pourront continuer sans interruption. Le but est toujours de pouvoir ouvrir le complexe vers Pâques 2015.

Une visite intéressante donc. Avec nos remerciements pour notre collègue Sonia qui a lavé nos vêtements après la visite du chantier. Et naturellement à notre administrateur Luc Blancke qui – pour l’occasion – a endossé la fonction de receptioniste !

Vous pouvez suivre l’évolution du chantier en mode rapide sur notre site web. Cette vidéo est réactualisée au moins une fois par mois. Cliquez ici

Compte-rendu et photos : Paul THIELEMANS (copyright Abattoir nv-sa)