Urban Farm sur le site d'Abatan
Abatan SA, qui avait déjà lancé le projet de la halle alimentaire, anime désormais aussi le concept ‘d’Urban Farm’. Comme elle l'a déjà fait pour le marché alimentaire, l'entreprise Abatan fournit l'infrastructure autour et au sein de laquelle ‘l’Urban Farm’ pourra se développer. Regardez également le reportage de la RTBF consacré à ce sujet.
L'extension du projet de halle alimentaire comprend en autres un jardin sur le toit avec ses locaux techniques et un restaurant. En ce qui concerne la référenciation, il existe peu d'autres projets comparables et de même envergure en Europe. À ce propos, le projet doit être analysé davantage en détail. Il existe à New York et à Rotterdam une série de références qui serviront de points de comparaison et dans le sillage desquelles Abatan et Bruxelles veulent s'imposer.
Le jardin
Le jardin de 4.000 m² sera aménagé sur le toit de la halle alimentaire, ce qui nécessite une série d'investissements, notamment en termes de confort et de sécurité. Il s'agit entre autres d'un renforcement de la structure du toit pour supporter le poids de la terre, d'un ascenseur pour les visiteurs, d’un monte-charge pour les besoins logistiques, d'une balustrade, etc. L'aménagement du jardin sur le toit se fera en collaboration avec un exploitant qui doit encore être sélectionné.
Le restaurant sur le toit
Abatan SA construira en outre l'infrastructure de base du restaurant, avec un passage vers le jardin sur le toit (voir photo). L'aménagement du restaurant incombera à l'exploitant.
‘L’Urban Farm’ et le restaurant sont séparés mais accessibles depuis l'espace public et pourront donc fonctionner indépendamment de la halle alimentaire. Ceci permettra notamment d'ouvrir ‘l’Urban Farm’ en dehors des heures d'ouverture de la halle alimentaire, par exemple à des fins éducatives.
Faisabilité économique et entreprendre de manière durable
Soucieuse de la faisabilité économique du projet, Abatan SA offrira suffisamment de soutien à l’exploitant/aux exploitants trié(s) sur le volet, par exemple en réduisant les loyers grâce à des interventions de fonds FEDER.
Abatan examinera, en concertation avec le(s) futur(s) exploitant(s), diverses autres options sur le plan de leur faisabilité technique et financière. Exemples :
- un aménagement de jardin en bacs individuels ou en parterres;
- le recours à des énergies alternatives;
- le recyclage de l'eau de pluie;
- le couplage de ‘l’Urban Farm’ à la halle alimentaire ou un espace de magasin qui s'articule autour d'un concept plus large que des produits bio et régionaux.
Le concept ‘d’Urban Farm’ créera au moins sept emplois directs et probablement davantage d'emplois indirects. Le concept sera développé par l'exploitant/les exploitants, en concertation étroite avec Abatan SA et devra s'aligner sur le concept de la halle alimentaire.
Une série d'éléments doivent être pris en compte, à cet égard :
- les produits qui seront cultivés doivent être locaux. Il s'agira entre autres de diverses sortes de choux, de choux de Bruxelles, de chicons, d'asperges, de tomates, des légumes perdues, etc. ;
- ces légumes devront être vendus dans un des magasins de la halle alimentaire ou être utilisés dans le restaurant qui jouxte ‘l’Urban Farm’. Ce qui revient à dire qu'il faut un lien direct entre le producteur et le consommateur;
- les exploitants s’inscriront dans un concept durable qui privilégie la qualité, une approche environnementale durable, le progrès social, mais aussi le bonheur et le bien-être.
Bref, Abatan SA relève le défi de créer des jardins de toit à vocation commerciale en Région bruxelloise, au départ d'une halle alimentaire gérée de manière professionnelle.