La Ville Invisible (De Standaard)
"Un arbre qui tombe fait plus de bruit qu’une forêt qui pousse". Voici donc le préambule du nouvel article de la journaliste Sarah Vankersschaever du quotidien De Standaard dans la série 'La Ville Invisible’. Elle consacre une nouvelle fois sa chronique à l’un de nos collaborateurs : Mohamed Ibrir. Lisez dans l’article ci-joint comment son rêve - une maison en dehors de la ville, une femme, des enfants - est devenu réalité.
Mohamed Ibrir travaille depuis 1997 chez Abattoir. Il a grandi dans la zone du canal et a commis, à l’instar de beaucoup de jeunes issus de ces quartiers, quelques péchés de jeunesse. Il a payé le prix de ses erreurs mais a su sortir de cette spirale négative. Il a pleinement saisi la chance que lui offrait Abattoir S.A., son employeur actuel. Il intègre la société comme chauffeur et travaille au sein de l’équipe en charge du nettoyage des marchés du week-end. Il devint ensuite le responsable de l’équipe de nettoyage. Depuis quelques années, Mohamed est occupé comme employé chez Abattoir. Sur la photo ci-dessous, prise en 2009, Mohamed a rendu visite à la famille royale en compagnie de quelques collègues d’Abattoir.
Ses tâches quotidiennes consistent à gérer la problématique des déchets générés par les marchés du week-end. Il doit entre autres sensibiliser et informer les marchands en matière de gestion des déchets, les motiver par le biais d’un système de bonus-malus. Et parfois infliger des amendes si cela s’avère nécessaire. En outre, il est chargé de contrôler le stationnement des camions en-dehors des heures réglementaires, ainsi que du repérage des voitures abandonnées, en étroite collaboration avec Bruxelles-Propreté.
Mohamed mène depuis peu, avec Mara Callaert, une étude ayant pour objet la diminution des sacs en plastique sur nos marchés. De même, il organise régulièrement des réunions de concertation avec le service communal de la Propreté publique en vue de surveiller les rues autour du site d’Abattoir.
Mohamed s’implique avec plaisir dans les activités de l’asbl Cultureghem qui développe de nombreuses activités socio-culturelles sur notre site pour et avec des jeunes issus du quartier.
Vous trouverez, ci-dessous, l’article paru le 24 octobre dans De Standaard dans lequel Mohamed témoigne de son histoire. Sur les difficultés dans les zones d’arrivée des migrants et comment s’en sortir quand on est immigré